Finalement, après une semaine de révisions plus ou moins intenses (c’était aussi le moment de faire les cadeaux de Noël, mes valises pour le Mexique, et le reste… alors bien sûr, les révisions n’ont pas été très intenses), je retourne à BC pour enfin passer mes examens.
Ce fut l’occasion d’un grand moment de dépaysement.
Ce fut l’occasion d’un grand moment de dépaysement.
Ce à quoi je suis habituée en France :
- avoir deux, parfois trois épreuves le même jour
- avoir des épreuves dans des salles spécifiques, parfois même à la Maison des Examens à Arcueil ou à Villepinte (joie)
- être convoquée une demi-heure avant le début des épreuves
- ne pas être autorisée à sortir la première heure, ni la dernière demi-heure
- être surveillée non par les profs mais par de vrais surveillants d’examens
- présenter carde nationale d’identité et carte d’étudiant pour contrôler mon identité
- avoir un numéro de candidat pour préserver mon anonymat
- par conséquent, lécher le coin pré-collé de ma copie pour cacher mon nom
- signer la feuille d’émargement en rendant ma copie, au stylo et à l’encre noire
Je suis arrivée une demi-heure en avance, et j’ai attendu comme une idiote parce que la salle était fermée, jusqu’à l’arrivée du professeur 3 minutes avant le début de l’épreuve. J’ai été surprise de voir mon professeur habituel, plus surprise encore de constater que c’était lui qui nous surveillait. On a commencé l’épreuve en avance, certains élèves sont arrivés en retard, d’autres sont sortis très vite, et tout ça n’a eu l’air de choquer personne. Ma copie n’était pas anonyme et les sujets n’étaient pas sous pli fermé. Personne n’a demandé à voir ma carte d’identité ou ma carte d’étudiant. La majorité des élèves écrivaient au crayon à papier. Aucune feuille d’émargement.
Et j’ai oublié, le plus marrant : à BC les élèves ne sont pas autorisés à avoir plus d’une épreuve par jour, si c’est le cas dans leur planning d'examens ils peuvent demander à l’administration de leur organiser un examen de remplacement personnalisé... le rêve total. Je devrais en parler à Sciences Po, ça leur plairait sûrement.
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