mardi 10 juillet 2012

Harvard Museum of Natural History #1

       L'idée m'était venue de visiter ce musée quand, l'hiver dernier, sur le site de Chichen Itza au Mexique, le guide nous a montré les photos des crânes découverts dans un des cenotes du site. Les cenotes, ce sont des bassins d'eau courante autour desquels s'organisaient les cités mayas. A Chichen Itza, il y a deux cenotes principaux: l'un servait de réservoir d'eau douce, l'autre servait pour les rituels religieux. L'américain Edward H. Thompson eut l'idée de vider le cenote sacré pendant l'expédition qu'il menât entre 1904 et 1910. Les chercheurs y trouvèrent de nombreux objets d'art et d'artisanat, des pierres précieuses mais aussi des restes humains. Les études conduites sur les restes humains ont montré qu'il s'agissait à la fois de victimes de sacrifices rituels ainsi que des victimes de chutes accidentelles dans le cenote, notamment pour les nombreux squelettes d'enfants trouvés sur place. 
      
     Les crânes dont nous avions vus les photos sur place avaient la particularité d'être aplati dans leur longueur, résultat d'une coutume maya de l'époque. Le guide nous avait affirmé que les restes humains et les objets trouvés dans le cenote étaient depuis exposés au Harvard Museum of Natural History. Malheureusement une fois au musée, impossible de les trouver. Mon guide de Boston précisait que les collections du musée étant immenses, la majorité des objets était oubliée en réserve pendant des dizaines, parfois des centaines d'années, avant d'être redécouvert à la grande surprise de la communauté scientifique. Au bureau d'information, ils m'ont affirmé que beaucoup d'objets avaient été restitués au gouvernement mexicain, ce que mes recherches sur Internet ont confirmé. Pour ce qui est des crânes, impossible donc de savoir où les voir. 
       
       Mais ma déception a été rapidement oubliée par la découverte de deux catégories très surprenantes. La première, dont je vous publie quelques photos ici, c'est la collection immense de minéraux et pierres précieuses du musée. Les provenances étaient diverses: Brésil, Angleterre, Madagascar, Suisse, Chili, Argentine, mais aussi l'espace puisque le musée détient quelques beaux morceaux d’astéroïdes et de météorites. Parmi les métaux précieux, on trouve des spécimens aux formes très étranges d'argent, de cuivre, et une pierre en or d'une valeur aujourd'hui de 2,6 millions de dollars (ce n'était que la réplique en vitrine, on comprend pourquoi). Pour les pierres précieuses, des améthystes énooormes, des émeraudes, des aigues-marine et autres, le tout à l'état brut, c'était intéressant à voir. 







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