Récit informel et personnel d'une expérience d'expatriation et d'échange universitaire, à usage familial et amical.
jeudi 29 septembre 2011
Boston vu du ciel
Vue du Prudential Center, le plus haut point de vue de Boston. En réalité, le Prudential Center n'est que le second plus haut building de Boston après la John Hancock Tower. Mais l'accès à ce point de vue a été fermé après le11-Septembre.
La Charles River et ses petits voiliers.
Trinity Church and Copley square.
Boston dowtown.
dimanche 25 septembre 2011
Le jour des associations
Vendredi 7 septembre, c’était le jour de la présentation des associations. A BC, et aux Etats-Unis de manière générale, la vie associative fait partie intégrante de la scolarité des étudiants. Comme le sport, les associations et l’implication personnelle dans l’une d’entre elles sont des facteurs très importants. En plus du sport, les étudiants font tous partie d’au moins une association, généralement plusieurs. Ce qui donne lieu à des scènes très étranges : en début d’année, les étudiants présentent aux professeurs des lettres d’excuses de leurs associations/équipes de sport, leur donnant droit à des absences, des retards, et bien sûr des délais supplémentaires pour la remise des devoirs (que les professeurs n’ont aucun mal à accorder ici, quelle que soit la raison).
Je m’étais dit: nous aussi à Sciences Po on a une semaine des associations, où chacun essaye de faire valoir son assoc et de grappiller quelques adhérents parmi les 1A et étudiants internationaux qui déambulent, l’air hagard, au milieu des stands. Ici, c’est à peu près pareil, les étudiants américains sont généralement déjà dans l’une ou l’autre des assoc, alors les proies principales ce sont les Freshmen (étudiants de première année) et les Exchange Students (étudiants en échange).
Ici la journée a un côté un peu folklorique: chaque assoc se balade avec son drapeau ou son fanion à son effigie, il y a des jeux (de quilles, le jeu de l’étudiant assis sur une chaise suspendue au-dessus d’un basin d’eau, et dont la chaise bascule si on arrive à viser la cible avec une balle), des ballons, des guirlandes, on se croirait un peu dans une grande foire… Au milieu des associations les plus classiques (Club de théâtre, Chorale, Journal de l’université…), on trouve le panel des associations religieuses (au moins 15 ! ça me change de Sciences Po où à part l’Aumônerie on ne voit pas grand-chose), avec au milieu le Club Pro-Life (oui oui hélas ça existe), et puis tellement d’autres assoc que c’est difficile de toutes les nommer.
Mais les techniques pour attirer les étudiants sont les mêmes qu’à Sciences Po: ici aussi on croit qu’en offrant des bonbons et des stylos on va attirer quelques adhérents potentiels. Le pire c’est que ça marche.
La (grande) différence arrive au moment de signer pour une association: à Sciences Po on vous fait signer sur une vulgaire feuille de papier froissée, qui se révèle souvent être le verso du tract volé au stand d’à côté. Ici on signe en ligne, directement, grâce aux Ipads mis à disposition des représentants d’association. D’accord.
Conclusion de la journée: On a eu plein de bonbons gratuits, on fera du sport plus tard.
J’ai signé: pour la Chorale évidemment, et pour le groupe de Gospel (au cas où je rate les auditions de la grande University Chorale de 150 étudiants qui ont déjà fait le Requiem de Mozart tellement ils sont forts). J’ai aussi signé pour le Club de ski, qui organise un séjour au Canada en janvier, le Club des Démocrates de Boston College (pour rappel: on ne dirait pas mais ma spécialisation c’est Science Politique) et le Club des Etudiants Internationaux.
Deux jours plus tard, ma boîte mail est pleine. Depuis, j’enchaîne les meetings. C’est sympa, je vous jure.
Le temps à Boston
On m’avait prévenue, tous les guides de voyage en parlent. Le temps à Boston est réputé imprévisible, et comme le dit le fameux proverbe de Nouvelle-Angleterre: 'If you don’t like the weather, wait a minute !' (pour mes amis non-anglophones : « Si vous n’aimez pas le temps, attendez une minute ! »)
Imprévisible, je comprends, mais à quel point ?
Le 5 septembre, c’était un jour Férié ici, le Labor Day. C’est la veille de ma rentrée et pour profiter du dernier jour de vacances, je passe la journée avec quelques amis de BC sur une plage à une heure de métro de Boston (le métro qui amène à la plage, en l’occurrence à l’océan, c’est un concept). Il fait beau, très chaud même, environ 90 degrés Fahrenheit (l’équivalent de 35 degrés j’imagine). Le lendemain, jour de ma rentrée, en ouvrant les volets, j’ai la surprise de découvrir qu’il pleut. Il pleut des trombes à vrai dire. Et je n’ai ni parapluie ni bottes de pluie… Persuadée que ce n’est qu’une forte averse, je pars confiante (de toute façon, je dois aller en cours).
Il a plu non-stop, jour et nuit, à torrents, pendant trois jours. Mes trois premiers jours de cours à Boston. Et en plus de la pluie, il fait froid !
Depuis, j’ai acheté un parapluie, et je suis toujours à la recherche (pressante !) de bottes de pluie. Depuis, il a fait chaud à nouveau, puis froid tout à coup, et il a plu beaucoup, puis il a fait soleil, et aujourd’hui il pleut encore. Dieu merci, il n’a pas encore neigé. Maintenant, je comprends ce que “imprévisible” signifie ici, et je comprends aussi le message de ma IA (International Assistant, comprendre: étudiante de BC chargée d'assurer mon adaptation et mon intégration à l’université) ce fameux jour de rentrée: ‘Welcome in Boston weather!’
Photo: Port de Marblehead, banlieue huppée de Boston.
mardi 20 septembre 2011
Boston Harbor
I think I'll go to Boston
I think that I was tired
I think I need a new town
To leave this all behind
I think I need a sunrise
I'm tired of the sunset
I hear it's nice in the summer
Some snow would be nice, oh yeah
Boston, where no one knows my name
Where no one knows my name
Where no one knows my name, yeah
Boston, where no one knows my name...
Yellowstone - Aug 2011
La visite du Yellowstone a marqué la fin de notre périple à travers les parcs du Sud où la chaleur est oppressante. Ici il fait frais, même un peu froid.
On entre dans un parc où le mot “wildlife” (vie sauvage) est maître. Pour les nature-addicts comme moi c’est le bonheur. Bien sûr comme dans tout espace vert sur le sol américain, il y a nos amis les écureuils, et aussi les cerfs, les biches, les daims… Mais on rencontre aussi des élans, des ours (oui des ours !), des loups, des bisons… plein d’animaux quoi.
Le parc est incroyable par sa diversité: d’un côté les geysers, de l'autre les cascades et les chutes d'eau, les « hot pools » aux couleurs surnaturelles, la forêt partout… C’est tellement grand (et tellement beau !) qu’à mon avis il faut rester une bonne semaine pour explorer tous les aspects du parc.
On entre dans un parc où le mot “wildlife” (vie sauvage) est maître. Pour les nature-addicts comme moi c’est le bonheur. Bien sûr comme dans tout espace vert sur le sol américain, il y a nos amis les écureuils, et aussi les cerfs, les biches, les daims… Mais on rencontre aussi des élans, des ours (oui des ours !), des loups, des bisons… plein d’animaux quoi.
Le parc est incroyable par sa diversité: d’un côté les geysers, de l'autre les cascades et les chutes d'eau, les « hot pools » aux couleurs surnaturelles, la forêt partout… C’est tellement grand (et tellement beau !) qu’à mon avis il faut rester une bonne semaine pour explorer tous les aspects du parc.
La phrase du séjour: “You are in Bear Country – Be Bear Aware”
lundi 12 septembre 2011
vendredi 9 septembre 2011
Monument Valley - Août 2011
J'ai bien aimé Monument Valley, même s'il faut reconnaître que, mis à part les deux gros cailloux au centre de la vallée, il n'y a pas grand-chose à voir.
Donc comme tout le monde ici, on a fait le tour des deux cailloux, dans une petite balade d'une heure environ. C'était très beau, et ça valait vraiment le coup, même si on a pris un orage magistral sur la tête.
Après ça on était trempés, et on marchait littéralement dans la boue, mais tout à coup il y a eu deux sublimes arcs-en-ciels dans le ciel, au-dessus des cailloux justement, donc je persiste, ça valait vraiment le coup.
La phrase du jour: "Primitive Campground": et encore, le mot "primitif" n'est pas assez fort pour décrire honnêtement ce à quoi ressemblait le camping.
Grand Canyon - Août 2011
Après Las Vegas et un long trajet dans le désert, nous arrivons dans notre premier parc. Il fait nuit, et sur la route du camping nous croisons une biche (!) et un énooorme cerf (!!). Le lendemain au réveil, il y a deux cerfs, plus petits, qui se baladent l'air de rien entre les campings-cars et les tentes. C'était juste incroyable !
Le parc est très beau mais aussi très "classique", a posteriori. C'est le seul que j'avais déjà visité, mais maintenant je peux dire qu'il y a des endroits bien plus beaux, et surtout bien plus sauvages. En effet le Grand Canyon est très touristique et donc aménagé en fonction des énormes flux de visiteurs. Des chemins balisés relient les nombreux points de vues qui couvrent presque l'ensemble du parc.Les balades sont assez agréables, et entre chaque point de vue si la distance est trop longue on peut prendre une des navettes mises à disposition, mais le plus dur à mon avis c'est la chaleur, horrible et oppressante.
J'aime bien ce parc, malgré le côté super-aménagé, et ce que je préfère c'est la parfaite ligne que dessinent les montagnes, malgré la distance qui les séparent, malgré la perspective.
La phrase du jour: "Aaah ! Chaleur intense"
L'anecdote intéressante: Tomber dans les pommes dans le Grand Canyon - fait !
A explorer: C'est quoi cette tour en pierres au milieu du parc ?!
J'aime bien ce parc, malgré le côté super-aménagé, et ce que je préfère c'est la parfaite ligne que dessinent les montagnes, malgré la distance qui les séparent, malgré la perspective.
La phrase du jour: "Aaah ! Chaleur intense"
L'anecdote intéressante: Tomber dans les pommes dans le Grand Canyon - fait !
A explorer: C'est quoi cette tour en pierres au milieu du parc ?!
mardi 6 septembre 2011
Las Vegas - Août 2011
Après notre arrivée à Los Angeles, Las Vegas a été notre première étape. Je connaissais déjà la "ville" et les choses ont peu changées depuis 2007, année de ma dernière visite.
Las Vegas, c'est une enclave au milieu du désert, où les températures avoisinent les 50° le jour et les 45° la nuit - sérieusement. L'air est étouffant, la chaleur brûle la peau et l'atmosphère ultrapolluée rajoute peu de charme à la ville.
C'est un endroit assez étrange à mon goût, où le temps ne s'écoule pas normalement, où l'on ne sais pas très bien si on est le jour ou la nuit, aux Etats-Unis ou ailleurs. L'ensemble de la ville ressemble à un décor en papier-mâché, on se croirait à Walt Disney sauf qu'ici des gens vivent vraiment.
Le tout fait que l'endroit a un côté surnaturel, plutôt plaisant les premières heures, mais vite déboussolant. J'aime bien, je veux dire que c'est quelque chose à voir et c'est assez amusant de déambuler au milieu des casinos et des décors de rêve, mais on s'en lasse vite à mon goût.
C'est un endroit assez étrange à mon goût, où le temps ne s'écoule pas normalement, où l'on ne sais pas très bien si on est le jour ou la nuit, aux Etats-Unis ou ailleurs. L'ensemble de la ville ressemble à un décor en papier-mâché, on se croirait à Walt Disney sauf qu'ici des gens vivent vraiment.
Le tout fait que l'endroit a un côté surnaturel, plutôt plaisant les premières heures, mais vite déboussolant. J'aime bien, je veux dire que c'est quelque chose à voir et c'est assez amusant de déambuler au milieu des casinos et des décors de rêve, mais on s'en lasse vite à mon goût.
My American Dream 2011-2012
Voilà un mois que j'ai atterri sur le sol américain, un mois que je vis l'expérience de l'expatriation. Le temps passe vite et je sais déjà que je n'aurai pas toujours le temps d'alimenter ce blog. J'essaierai quoi qu'il en soit de poster régulièrement quelques nouvelles, photos, pensées et réflexions personnelles sur cette année à l'étranger.
Pour l'instant je ne peux pas dire que l'adaptation a été dure. Après un mois passé à voyager à travers les Parcs nationaux de l'Ouest, j'ai eu le temps de me faire au rythme américain. Bon, pour être honnête, je dois reconnaître que j'ai encore du mal à dîner à 18h, ou à serrer dans mes bras quelqu'un que je connais depuis deux jours. MAIS je promets de faire un effort.
Pour commencer, parce qu'il faut bien commencer par quelque chose, je vais dresser une liste de mes attentes et challenges pour l'année:
Endroits à visiter:
- NYC
- Washington
- Chicago
- Seattle
- San Francisco (pour voir Charlotte)
- Los Angeles
- Santa Barbara (pour voir AJ)
- Caroline du Nord (pour voir Martine et Sahar)
- Connecticut (pour voir Alysse)
- Cape Cod, encore
- Montréal
- Toronto
- le Québec
- Equateur (pour voir Emma)
Endroits à visiter - optionnels:
- Philadelphie
- Charleston, encore
- la Floride
- Vancouver
Choses à faire:
- apprendre à parler grec
- prendre des cours de natation
- apprendre à cuisiner la fameuse Clam Chowder
- voir un match de baseball à Fenway
- voir une comédie musicale à Broadway
- le Mont Rushmore à cheval
- aller à une Cheesecake Factory, même si je n'aime pas ça
- aller à une Bagel Factory
- comprendre les règles du football américain
A la fin de l'année, au moment de fermer ce blog et de rentrer en France, je promets de faire le point de ce que j'ai fait/pas fait, et surtout de ce qui est arrivé et que je n'avais pas prévu.
En attendant, bonne lecture, et surtout écrivez-moi, c'est réconfortant de recevoir des messages dans sa langue natale quand on vit à l'étranger.
Pour l'instant je ne peux pas dire que l'adaptation a été dure. Après un mois passé à voyager à travers les Parcs nationaux de l'Ouest, j'ai eu le temps de me faire au rythme américain. Bon, pour être honnête, je dois reconnaître que j'ai encore du mal à dîner à 18h, ou à serrer dans mes bras quelqu'un que je connais depuis deux jours. MAIS je promets de faire un effort.
Pour commencer, parce qu'il faut bien commencer par quelque chose, je vais dresser une liste de mes attentes et challenges pour l'année:
Endroits à visiter:
- NYC
- Washington
- Chicago
- Seattle
- San Francisco (pour voir Charlotte)
- Los Angeles
- Santa Barbara (pour voir AJ)
- Caroline du Nord (pour voir Martine et Sahar)
- Connecticut (pour voir Alysse)
- Cape Cod, encore
- Montréal
- Toronto
- le Québec
- Equateur (pour voir Emma)
Endroits à visiter - optionnels:
- Philadelphie
- Charleston, encore
- la Floride
- Vancouver
Choses à faire:
- apprendre à parler grec
- prendre des cours de natation
- apprendre à cuisiner la fameuse Clam Chowder
- voir un match de baseball à Fenway
- voir une comédie musicale à Broadway
- le Mont Rushmore à cheval
- aller à une Cheesecake Factory, même si je n'aime pas ça
- aller à une Bagel Factory
- comprendre les règles du football américain
A la fin de l'année, au moment de fermer ce blog et de rentrer en France, je promets de faire le point de ce que j'ai fait/pas fait, et surtout de ce qui est arrivé et que je n'avais pas prévu.
En attendant, bonne lecture, et surtout écrivez-moi, c'est réconfortant de recevoir des messages dans sa langue natale quand on vit à l'étranger.
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